Le contrat de John Grisham




La fin justifie les moyens.



Grisham, toujours aussi efficace, nous livre un pur thriller juridique.

Le pitch est simple :  Une entreprise de produits chimiques est déclarée coupable de la pollution par un tribunal du Mississipi. Les preuves sont irréfutables. Parallèlement au procès, le moment est venu de procéder à l’élection d'un nouveau juge à la cour suprême.

L’entreprise, par la volonté de son président, Carl Trudeau, décide d’aller en appel devant cette cour suprême. Et pour  deviner quoi ? Afin de s’assurer la victoire, le véreux dirigeant doit veiller à ce qu’au moins un des juges élu soit favorable à sa cause. Ainsi, cette élection est le sujet principal du roman. Nous assistons à la mise en route d’une machination minutieuse, à plusieurs niveaux de pouvoir. Une mécanique subtile et perverse, une plongée dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine..

Le sujet est passionnant. Une fois l'intrigue installé et les personnages bien en place, tout est juste parfait. Alors oui, les faits et les événements sont fictifs mais plus vrais que dans la réalité vraie !

J'ai découvert John Grisham, il n'y a pas si longtemps, avec Le Manipulateur,  et depuis lors c'est devenu l'un de mes auteurs préférés.

Deuxième roman de l'année 2016, après ma lecture du pavé Duma Key de Stephen King, et deuxième excellent surprise et grand moment de lecture.



There will be blood de Paul Thomas Anderson

Paul Thomas Anderson, proclamé par moi-même plus grand réalisateur du monde, dissèque, dans ce There will be blood, la trajectoire d'un ouvrier parti de rien. que le sens des affaires et la haine de son prochain vont transformer en magnat du pétrole.

Souvent privé de dialogues, enchaînant sur plus de deux heures de purs morceaux de cinéma.
Du pur Paul Thomas Anderson...


Duma Key de Stephen King

Ce Stephen King traînait dans ma bibliothèque des puis des années. Je me souviens vaguement l'avoir acheté à sa sortie, l'avoir commencé et abandonné en cours de route.

Venant de terminer Joyland, j'ai eu envie de revenir vers King alors pourquoi ne pas reprendre la lecture de ce Duma Key (Me voila retombé dans mes travers de jeunesse) ?

Aussi, à l'image de sa couverture, Duma Key  est un tableau magnifique teinté de magies et d'horreurs.



Alors, de quoi ça cause ?

"Duma Key, une île de Floride à la troublante beauté, hantée par des forces mystérieuses, qui ont pu faire d'Edgar Freemantle un artiste célèbre… mais, s'il ne les anéantit pas très vite, elles auront sa peau ! Dans la lignée d'Histoire de Lisey ou de Sac d'os, un King subtilement terrifiant, sur le pouvoir destructeur de l'art et de la création."

Une chose est sûre, Duma Key n'est pas un roman que lit d'une traite mais de ceux qui se déguste lentement et maintenant terminé, je comprends pourquoi je l'avais laché la première fois : Duma Key est un livre riche et envoûtant mais il faut s'accrocher pour prendre conscience de sa force. Pourtant, Duma Key est un texte très visuel et très dynamique. Les personnages sont tous  vivants et attachants, Wireman (Hé Muchacho) est excellent !

Malgré quelques incohérences et l'absence de certains détails qui auraient été bienvenus, Duma Key est malgré tout dans la veine des grands romans du King, à la fois puissant et vigoureux tout en gardant une parfaite maîtrise  de son sujet.

Un formidable moment de lecture.



Comme une envie d'écouter David Bowie



Difficile, après avoir été accompagné depuis si longtemps par ses chansons, de se dire que David Bowie est mort.  Le choc ce matin, le ventre crevé.

Je crois que c'est la première fois que le décès d'un artiste me choque autant. J'avais ses dernières photos en tête, vraiment l'image d'un type vivant, qui veut avancer.

David Bowie est IMMORTEL !


Meilleurs voeux 2016

Meilleurs Vœux pour 2016 aux lectrices et aux lecteurs de polars.

Avec les fêtes, ma P.A.L vient de recevoir sa dose de "rock".


Au programme : 

  • The man who Led Zeppelin : L'incroyable odyssée de Peter Grant, le cinquième homme
  • IT'S SO EASY Et autres mensonges, l'autobiographie de  Duff McKagan; le bassiste du groupe Guns N'Roses 
  • The Heroin diaries : une année dans la vie d'une rock star brisée, encore l'autobiographie d'un bassiste mais cette fois il s'agit de Nikki Sixx, bassiste de Mötley Crüe.


Je profite de ce billet pour partager mon enthousiasme, un peu hors sujet. 

En effet, les rumeurs courent depuis plusieurs mois, mais ça y est , le groupe Guns N'Roses se reforme pour une série de concert et, peut-être, une tournée mondiale...



J’ai commencé à écouter les Guns N Roses lorsque j’avais 13 ans. Nous étions en plein période Use Your Illusions et le groupe était le plus grand groupe du monde (100 millions d'albums) . Mais c’est aussi à cette époque que le groupe passe de mode et laisse la place à Nirvana, au Red Hot Chili Peppers (Je me souviens aussi d’une grosse vague Faith No More).

Le groupe explose et pendant des années, j’ai rêvé les voir sur scène et je n’ai plus écoute le groupe pendant une assez longue période. En 2002, je me souviens de l’apparition d’Axl au MTV Awards et du gros changement de style musical, plus de Slash ou de Duff McKagan, et une influence marqué par Buckethead et Trent Reznor. 2006, concert à Bercy avec un axl en pleine forme et des musiciens excellents. A partir de cette date, je n’ai raté presque aucun concert de ce line-up, de ce nouveau Guns N Roses, parcourant plusieurs centaine de kilomètres, comme une groupie en chaleur, pour ne rater aucune date de leur passage dans l’hexagone. En parallèle, j’ai suivi les carrières de chaque musicos du groupe et également vu plusieurs fois en concert, Slash et les Velvet, Slash et Myles Kennedy, je ne sais combien de fois, Duff McKagan avec son groupe Loaded, Gilby Clarke ou encore Steven Adler et Adler Appetite.

Et là, le rêve est sur le point de se réaliser : Une réformation du Line-up original ou de quelque chose qui s’y rapproche ( Richard Fortus dans la bande ? )

Il n’y a plus qu’a croiser les doigts pour que mon rêve de gosse se réalise !