La fin justifie les moyens.
Grisham, toujours aussi efficace, nous livre un pur thriller juridique.
Le pitch est simple : Une entreprise de produits chimiques est déclarée coupable de la pollution par un tribunal du Mississipi. Les preuves sont irréfutables. Parallèlement au procès, le moment est venu de procéder à l’élection d'un nouveau juge à la cour suprême.
L’entreprise, par la volonté de son président, Carl Trudeau, décide d’aller en appel devant cette cour suprême. Et pour deviner quoi ? Afin de s’assurer la victoire, le véreux dirigeant doit veiller à ce qu’au moins un des juges élu soit favorable à sa cause. Ainsi, cette élection est le sujet principal du roman. Nous assistons à la mise en route d’une machination minutieuse, à plusieurs niveaux de pouvoir. Une mécanique subtile et perverse, une plongée dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine..
Le sujet est passionnant. Une fois l'intrigue installé et les personnages bien en place, tout est juste parfait. Alors oui, les faits et les événements sont fictifs mais plus vrais que dans la réalité vraie !
J'ai découvert John Grisham, il n'y a pas si longtemps, avec Le Manipulateur, et depuis lors c'est devenu l'un de mes auteurs préférés.
Deuxième roman de l'année 2016, après ma lecture du pavé Duma Key de Stephen King, et deuxième excellent surprise et grand moment de lecture.