J'ai besoin de toi plus que je ne t'aime et je t'aime si fort, de Gunnar Ardelius

Lecture « récréation » ce week-end.

L’écriture et le concept sont originaux :  Une page, une image.

Pas grand-chose à retenir au final même si derrière cette simplicité du texte, se cache  une histoire qui nous parle.



En quelques mots l’auteur parvient à mettre en scène la lassitude et de l'ennui dans le couple.




40 jours de nuit de Michelle Paver

J'ai ouvert ce livre sans m'attendre à une bonne ou mauvaise surprise.

Le quatrième de couverture m'a plus et le titre me disait quelque chose (sans doute à cause du film 30 jours de nuit avec Josh Hartnett mais cela n'a rien à voir)

Le roman est sous forme de journal-intime, ce qui fait qu'on est encore plus dans l'histoire car l'auteur nous décrit parfaitement les sentiments du personnage central, Jack, et son environnement.

Il s’en dégage une atmosphère effrayante me faisant tout de suite penser à Shinning de Stephen King et l’auteur réussit à nous plonger dans une angoisse trouble et à distiller de la Terreur à l'état pur.

J’ai tout de suite été accroché par l’ambiance sombre et pessimiste du début. Jack est un homme meurtri, réservé et froid, qui se bat avec ses démons du passé, combat ses idées noires et explore l’état du monde moderne d'après la grande guerre.

Le rythme augmente progressivement, les ténèbres s'installent toujours un peu plus.

Coup de cœur pour la relation avec les chiens qui sont des moments émouvant comme il faut et qui n’est pas sans rappeler l’entente fusionnelle entre  Robert Neville et son  Berger Allemand dans « Je suis une légende »

Une excellente découverte en somme!


Meurtre parfait d'Andrew Davis


Petite soirée souvenir souvenir hier soir puisque j'ai regardé Meurtre parfait, remake du crime était presque parfait d'Hitchcock.

Cette remise au goût du jour donne un thriller d’honnête facture malgré l'absence de réelle surprise.

Le suspense et les rebondissements sont tout de même bien présent

Cette remise au goût du jour donne un thriller d’honnête facture malgré l'absence de réelle surprise.

Le suspense et les rebondissements sont tout de même bien présent


La réalisation est honnête sans être à se taper le cul par terre mais  servie par un casting de qualité. Très belle performance de Michael Douglas qui est tout juste parfait dans ce type de personnage.

Machinations multiples,fausses identités,renversement des rôles sont au cœur d'un récit prévisible,assez mal filmé,mais qui réserve son quota honnête de frissons et de rebondissements.

Cela reste un bon thriller, au scénario diabolique.

Pour l'anecdote le film est sortie, en France, le 07 octobre 1998, le même jour que Le Poulpe de Guillaume Nicloux

Le Dahlia noir de Brian de Palma

C'est la deuxième fois que j'essaye d'aller jusqu'au bout de ce Dahlia noir...

Brian De Palma impose son savoir-faire dans une mise en scène  séduisante mais rame pour restituer le chef d'oeuvre de James Ellroy.

 Il est clairement  difficile, voir impossible, d`accrocher, d'autant que, comme dans le roman, l'intrigue est embrouillée et se traîne en longueur.

Brian de Palma qui nous a habitués à mieux, nous entraîne surtout dans un labyrinthe où il est bien difficile de se repérer tant les situations sont confuses et compliquées.

Le grand film espéré n'est pas au rendez-vous.

Le Dahlia noir est donc un polar  moyen qui essaye de se la jouer glamour cinématographique, rétro à fond mais surtout inégalement captivant. Pour résumer, après avoir lu le livre, pas la peine de voir le film.

 La matière romanesque du roman d'Ellroy est trop complexe. Difficile de porter à l'écran une histoire qui se déroule sur plus de dix ans, avec autant de personnages importants.

Mon billet sur le roman d'Ellroy :

Le Dahlia noir de James Ellroy

Lucky Number Slevin de Paul McGuigan,


Hier soir j'ai eu envie de revoir ce petit film que j'avais eu l'occasion de voir au cinéma, il y a une dizaine d'année, et que j'avais trouvé plutôt bien gaulé, malgré une apparente simplicité. 

A l'époque, je me souviens avoir vite compris que ce film était atypique. 

Même sentiment aujourd'hui.

Même si il me restait encore quelques vagues souvenir, l'intrigue reste surprenante et le scénario superbement bien ficelé ficelée  tout en ne cherchant pas à embrouiller le spectateur. 

Si on ajoute le casting et une ambiance alternant violence, comique, et froideur, à l'image de Pulp Fiction, on obtient un polar trépident ou vengeance et manipulation font bon ménage. 


Au cinéma ou dans les livres, j'adore ces histoires où les destins s’entrecroisent et qui finissent par se rencontrer à un moment donné.

Lucky Number Slevin est est un intense moment de cinéma, que l'on ne se lasse pas de revoir.


- Sais-tu ce que c’est le Kansas city shuffle ?
- Non, c’est quoi ?
- Le kansas city shuffle, c’est quand tout le monde regarde à gauche et que tu vas à droite.