
Bukowski on aime ou on déteste. J'adore sa prose, l'une des plus dénonciatrices accusatrices de ce temps. Une lecture à la fois stimulante et grisante. Bukowski est dans l’autodérision et il est l’un des grands de la littérature américaine contemporaine engagée.
Derrière sa réputation d'écrivain glauque, se cache une écriture directe, crue, salace à la frontière de l’acceptable. Bukowski nous balade d'une émotion à l'autre au fil de ses délires et l'apparence grossièreté ne permet pas de cacher son vrai âme de poète. La prose est splendide, émouvante, bouleversante et Bukowski l'utilise pour démontrer l’intolérance de l’Amérique de la réussite et de l’argent. Dans ces 44 nouvelles on retrouve, bien sûr, les thèmes récurrents de la vie de Bukowski : Los Angeles, ville "putride", ses dealers, ses flics, ou ses femmes hystérique.

Je termine ce billet avec un citation :
"Un être libre, c'est rare, mais tu le repères tout de suite, d'abord parce que tu te sens bien, très bien quand tu es avec lui."