Cela fait maintenant quelques années que je m’intéresse à l'Atelier Mosésu et encore plus depuis quelques mois. J'avais repéré ce
Ravensbrück mon amour l'année dernière, intrigué par cette couverture et par ce titre. Je ne lis jamais, où alors très rarement, les quatrièmes de couverture, ni les critiques mais je savais vaguement que ce bouquin était excellent.
"Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l’illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies Rien n’échappe au crayon affûté du jeune homme : l’horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les mœurs des officiers, la vie, la mort. Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au cœur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier."
Ce fut lors d'une rencontre, trop rapide, au
Salon du Libre de la ville de Nemours que j'ai sauté le pas et rencontré Stanislas Petrosky, ce formidable raconteur d'histoire.
Depuis toujours, la Seconde Guerre Mondiale est une période de l'histoire qui m'attire. Ce Ravensbrück mon amour a agit sur moi comme un véritable aimant.
Remarquablement documenté, Ravensbrück mon amour est impressionnant par sa force narrative, formidable roman sur la nature humaine dans lequel rien n'est omis : La réalité a l’état brut, les conditions de vie et surtout de survie, le travail de ces femmes, les tortures telles qu'elles ont été pratiquées.
Comme tant de livre avec celui-là, Ravensbrück mon amour amène des pistes de réflexion pour comprendre le pourquoi et le comment de toutes ces atrocités.
Stanislas Petrosky nous rappelle de ne jamais taire l'innommable pour nos générations futures.
Bref, j'ai hâte d'échanger avec Stanislas afin de comprendre les origines de ce livre, sur son travail de documentation impressionnant de précision.