Préfacé par Serge Brussolo, L'amour, comme un camion fou de Jean-Pierre Andrevon n’est pas pas tout à fait un thriller, ni un roman noir ou fantastique mais un roman inquiétant, presque sinistre, une exploration de l'angoisse ordinaire.
L’écriture est efficace et l’intrigue passionnante. Un mélange de faux et de vrai, le tout baignant dans une sensation de malaise constant.
On arrive très vite à se demander si le narrateur à des hallucinations, est victime d'un complot terriblement bien ficelé ou, plus simplement souffre d'une maladie mentale.
Captives de Atom Egoyan avec Ryan Reynolds
Captives est une "sorte" de thriller qui patauge dans le discours vaguement paranoïaque et les rebondissements de série B.
Malgré un début captivant, et une bande annonce alléchante, le côté sombre de l'histoire est plombé par une mise en scène et une construction inutilement embrouillé et compliqué (Qui cherche peut-être à être "sophistiqué" ?)
Les retours en arrière qui ne servent qu'à perde le spectateur !
Ainsi, le réalisateur nous donne toutes les clés pour ne ressentir aucune émotion... Je reste donc sur ma faim après le visionnage de ce film ennuyeux et peu convaincant.
Un "drôle" de film qui passerait sur TF1 un dimanche à 22h30 malgré une sélection officiel à Cannes en 2014...
Malgré un début captivant, et une bande annonce alléchante, le côté sombre de l'histoire est plombé par une mise en scène et une construction inutilement embrouillé et compliqué (Qui cherche peut-être à être "sophistiqué" ?)
Les retours en arrière qui ne servent qu'à perde le spectateur !
Ainsi, le réalisateur nous donne toutes les clés pour ne ressentir aucune émotion... Je reste donc sur ma faim après le visionnage de ce film ennuyeux et peu convaincant.
Un "drôle" de film qui passerait sur TF1 un dimanche à 22h30 malgré une sélection officiel à Cannes en 2014...
La traque de Roderick Thorp

La quatrième de couverture annonce tout de suite la couleur. Un tueur en série dévoré par des pulsions incontrôlables et, en face, un flic hanté par sa proie. Deux obsessions irrépressibles pour un chef-d’œuvre du thriller.
Ce pavé nous plonge à la fois dans l'esprit du Mal, et dans celui de l'homme de loi, devenu obsédé par cette enquête.
Publié en 97 et inspiré par le tueur de la Green River, qui aurait assassiné entre 49 et 90 personnes autour des villes de Seattle et Tacoma dans l'État de Washington. Ses premiers crimes remontent à 1982, et très vite la presse lui attribua le surnom de « tueur de la Green River » du nom de rivière dans laquelle il jeta ses cinq premières victimes.
Ce roman ne sort en France que maintenant, ce qui lui donne un désavantage d'entrée de jeu. En presque vingt ans, ce type d'histoire a été racontée des dizaines de fois depuis mais la lecture est facile car le talent de Roderick Thorp est grand.
J’ai été aspiré dans l'histoire et le livre défile plaisamment. Les atouts de ce roman sont nombreux, comme par exemple une belle étude psychologique du tueur et belle brochette de personnages, mais aussi une approche originale de l’enquête intéressante à suivre même si, de temps en temps, l’intrigue s'enlise un peu dans le récit des vies de ses protagonistes.
J’ai été aspiré dans l'histoire et le livre défile plaisamment. Les atouts de ce roman sont nombreux, comme par exemple une belle étude psychologique du tueur et belle brochette de personnages, mais aussi une approche originale de l’enquête intéressante à suivre même si, de temps en temps, l’intrigue s'enlise un peu dans le récit des vies de ses protagonistes.
De quoi ça cause :
5/5,
meurtre,
policier,
prostitution,
psychologie,
Seattle,
thriller,
traque,
tueur en série
Night Call de Dan Gilroy
Derrière un scénario plutôt bien ficelé, malgré quelques longueurs venant ternir le tableau et même si cette critique de notre société des médias est quelque peu grossière, Night Call reste une plongée sans concession dans un univers où l'audimat est roi et justifiant tout les excès.
L'idée est bonne, les dialogues tombent à pic et Jake Gyllenhaal, en personnage cynique, manipulateur et psychopathe, est remarquable mais j'ai trouvé que le tout manquae de rebondissements et d'intensité pour me convaincre à 100%.
Le film est stylé, bien réalisé, bien joué, assez subversif dans son propos mais un poil trop sage dans son traitement. A noter que le chef opérateur, Robert Elswit, est connu pour avoir tourné la plupart des films de Paul Thomas Anderson et cela se voit dans le traitement de l'image mais il manque une bande-son digne de ce nom pour nous accompagner dans ce Los Angeles "by night"
Bref, j'ai passé un très bon moment devant ce film proposant un final cruel mais cohérent mais trop de choses sont bancales pour passer un moment inoubliable.
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