Commençons pas le début. 7… Qu’est ce que c’est que ce titre bidon ? Sans rire quand j’ai ouvert le paquet – on m’a offert ce bouquin pour mes 31 ans – je suis resté un moment à bugger. « Seven ? » Bizarre. L’auteur ne me dit rien. Je tourne – histoire de zieuter le quatrième de couverture – « Dans la lignée de Seven et de The Game » OK… Donc ce n’est pas le « Seven » adapté au ciné que j’ai dans les mains mais un livre dans « la lignée ». Coup d’œil en diagonale au pitch. Ici on parle de « puzzle mortel»,de « Sérial Killer » et de « message crypté »
Monté d’angoisse. Les histoires de tueur en série et de puzzle à la Da Vinci Code ce n’est pas ma tasse de thé.
Mais j’attaque quand même la lecture le soir même.
Et j’accroche.
Le rythme est là.
Le style me plait.
Tiens, ça se passe à Philadelphie ?
Curieux cet auteur français qui place son intrigue aux US. Le doute s’installe mine de rien. Retour aux première pages. Ce Richard Montanari est américain. Ouah, la traduction est bonne. Meilleur que chez Coben. Bien meilleur ! Phrase courte. Sans chichi. Chapitre court. Beaucoup de rythme. Ouais, j’aime bien.
Je découvre le titre original « Badlands ». C’est la classe « Badlands » - le nom d’un quartier miteux de Philly – C’est autre chose que ce « 7 » de derrière les fagots.
Je note une anomalie. Le bouquin est copyrighté par Richard Montanari en 2008 et copyrighté en 2007 par Le Cherche Midi pour la traduction française. Doit y avoir un truc.
Quoi qu’il en soit j’ai passé un excellent moment. Un thriller captivant. Comme je l’ai dit, j’ai toujours peur avec les « serial killer ». Le coup du gars machiavélique qui tue à la chaine en semant des indices tous plus tordu les uns que les autres ça marche pas avec moi – On me l’a fait pas ! Mais là, ça fonctionne plutôt bien.
Après, j’ai cherché le rapport avec le « The Game » et j’ai pas trouvé…
Voilà, si vous n’avez plus rien à lire. Vous pouvez y aller. Par contre, si ça vous plait pas ce n’est pas la peine de vous plaindre. Je fais pas le SAV.
Parlons un peu zik au passage. J’écoute de la musique en lisant. J’ai marié celui là avec le score du film Watchmen. Une musique composé par Tyler Bates.
Ambiance garantie !