Rafael, derniers jours raconte les derniers jours de la vie d'un homme, illettré, alcoolique, père de trois enfants, sans travail ni avenir, qui accepte d'être la vedette d'un Snuff movie contre 30000 $. Je ne sais pas si ce phénomène des Snuff movies existe vraiment. J'ose espérer que non. Ce qui est certain en revanche, c'est que la cruauté humaine n'a pas de limites.
Chaque page de ce court roman d'une rare noirceur respirent la peine et suinte la rage. Malgré la brièveté de l'histoire, j'ai été happé par la violence du texte, par la misère sociale qui s'en dégage.
Chronique de la déchéance humaine et jusqu'où elle peut mener, ce livre baigne d
ans une tristesse infinie mais, c'est aussi le paradoxe de ce roman, est surtout poétique avec ce qu'il faut de moments de grâce.
ans une tristesse infinie mais, c'est aussi le paradoxe de ce roman, est surtout poétique avec ce qu'il faut de moments de grâce.
Sans concessions, Gregory Mc Donald dresse un portrait au vitriol de notre monde moderne et lâche un cri contre l'inhumanité de notre société. C'est même carrément un hurlement qui transperce le cœur.
Il n'existe pas de lecture plus déchirante et désespérante. J'ai retrouvé ici, les sentiments que j'avais éprouvé à la lecture de Quelque chose de pourri au royaume d'Angleterre de Robin Cook car la aussi il est difficile de sortir indemne de ce roman. Comme dans le roman de Cook, Gregory Mcdonald, nous plonge dans un univers où il ne semble vraiment y avoir aucune issue. Le genre de bouquin qui nous pousse constamment à la réflexion.
Une sacrée claque ce roman, et les claques ça fait mal. Rafael, derniers jours est un grand livre,sombre et bouleversant, que tous les lecteurs "adulte" devraient avoir le courage de lire.