Depuis peu, je me suis pris de passion pour le roman noir américain. Je me suis ainsi plongé dans la lecture des classiques du genre.
Après Chandler, j'ai découvert Chase.

J'ai donc attaqué la suite, au rythme de 3 à 4 poches par semaine.
Mais qui est ce James Hadley Chase ?
A la lecture, la première chose qui saute au yeux, c'est que ces polars noirs dans la meilleure veine du hard boiled américain, n'ont ,(presque) pas pris une ride. Un peu comme les Chandler. Rappelons au passage que Chase est british et qu'il a écrit la plupart de ses livres à l'aide d'un dictionnaire de slang. L'argot Yankee étant bien différent de celui de nos voisons anglais.
De mon point de vue, il a apporté du sang neuf dans la production de l'époque en introduisant des personnages sans morale, et en donnant la priorité à l'action plutôt qu'à la psychologie. Cela donne, au final, des petits bouquins au style expéditif et qui vous transportent en moins de deux au coté d'une tripoté d'énergumènes haut en couleur et autres gangsters américains.
Hormis deux nouvelles traductions, la centaine de bouquins qu'il a pondu ne se trouve plus que chez les bouquinistes d'occasion, les greniers de grands-parents ou chez les fans.